France, 1907 : Marier sa fille.
Il est arrivé que des paysans, lorsqu’ils avaient une fille à marier, se sont fait payer du vin, pendant des années entières, par les amoureux avant de donner leur consentement. Quelques-uns savent prolonger ce temps d’épreuve avec beaucoup d’art. Or, la fille une fois mariée, adieu les longues séances du cabaret. C’est pourquoi, lorsqu’on parle d’un homme qui a marié sa fille, on dit : Un tel a vendu sa vigne.
(Comte Jaubert, Gloss. du Centre)